“Au moment où vous commencez à regarder le penseur,
un niveau supérieur de conscience s’active.
Vous commencez alors à réaliser qu’il existe un vaste domaine d’intelligence au-delà de la pensée,
et que la pensée n’est qu’un minuscule aspect de cette intelligence.
Vous réalisez également que toutes les choses qui comptent vraiment
– la beauté, l’amour, la créativité, la joie, la paix intérieure – proviennent d’au-delà du mental.
Vous commencez à vous éveiller.”

– Eckhart Tolle

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© Les fragments de texte ci-dessous proviennent de
Souls of Distortion Awakening‘, par Jan Wicherink, 2008

Pour plus dinformations, consultez
www.soulsofdistortion.nl

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AKASHA

Un lieu situé entre (au-delà) le ‘temps et l’espace’, pour lequel des concepts (manifestations) connexes tels que le vide quantique, le champ du point zéro, le Swabhavat, le Prana, la force vitale, le tétragramme, le pouvoir de pensée universel, l’anima mundi, l’âme du monde, l’esprit du monde, la conscience de l’unité, le ki, le chi, la Kundalini, les pouvoirs psi, le champ akashique, le champ du point zéro (Z.P.F.), l’éther, le vril et l’énergie tachyon sont utilisés.

Dans le champ akashique, l’espace, le temps et la matière forment une trinité qui peut être distinguée mais non séparée.

Akasha (sanskrit). Ce mot signifie ‘brillant’, ‘éclatant’, ‘lumineux’. Le cinquième élément cosmique, la cinquième essence ou ‘quintessence’, appelée éther par les anciens stoïciens. Ce n’est cependant pas l’éther de la chimie ; ce n’est qu’une de ses parties inférieures.

Dans les écrits brahmaniques, ‘åkåßa’ est utilisé comme la substance spirituelle cosmique, le réservoir de l’Être.
L’Ancien Testament hébreu y fait référence comme aux ‘eaux’ cosmiques.
C’est un espace universel et substantiel.

On dit qu’il s’agit du ‘registre ultime’ contenant toutes les informations des êtres vivants, appelé ‘registre akashique’. Selon la théosophie, ‘l’Akasha’ garde une trace de toutes les pensées, paroles et actions qui se produisent, car elles sont imprimées dans ‘l’Akasha’ (l’éther).
Ce concept s’apparente à l’inconscient collectif de Jung et à la conscience cosmique et collective.
L’hindouisme considère cet ‘Akash tattva’ comme l’élément naturel originel, l’éther, dont sont issus les quatre autres éléments (feu, eau, terre et air).

« Toute matière observable provient d’une substance primaire, qui remplit tout l’espace, l’akasha ou éther lumineux, et où le Prana ou force créatrice appelle la vie, dans un cycle infini de choses et de phénomènes.« 

– Nikola Tesla (1856-1943), inventeur – physicien

ETHER – aether

est une forme subtile d’énergie, qui traverse toutes les choses matérielles comme un liquide, créant le monde matériel à partir de lui-même. Avec les autres corps platoniciens, il crée les structures géométriques internes d’un atome.

Si l’univers n’est formé que d’une seule substance, l’éther, alors la forme est le moyen et le seul moyen de fournir au monde physique des apparences apparemment distinctes de choses matérielles individuelles. Parce que la substance elle-même ne peut pas se distinguer d’elle-même. Ainsi, le dessin géométrique de l’éther est le pivot de la création du monde matériel.

Toute création est le résultat de vibrations de l’éther, tout comme la cosmologie orientale hindoue parle du son Ohm comme de la vibration qui crée le monde physique.

Les Égyptiens appelaient la matière ‘musique gelée’, en raison des vibrations musicales de l’éther.

La matière est le foyer d’une vibration dans une mer d’énergie appelée l’éther.

L’éther est le terme classique pour désigner le médium de l’esprit. Selon les Grecs anciens, c’était la substance d’où émergeait la lumière. Dans la mythologie grecque, le dieu Aether est l’âme du monde. Ce céleste, opposé au terrestre, est souscrit par la culture védique dans laquelle l’éther comme le ciel, également appelé ‘akasha’, est le premier élément de la création qui dans l’évolution précède les éléments du feu, de la terre, de l’eau et de l’air.
La Personnalité Suprême de la Divinité dans la théologie védique peut, selon le Bhâgavata Purâna 11.5 : 19 par exemple, être considérée comme la personnification de l’éther et peut, en tant qu’élément, être considérée comme la représentation de la super-âme, comme chez les Grecs.
Les Chinois, notamment les néo-confucianistes, appellent l’éther Qi et le considèrent comme la base de la création dans lequel elle se dissout. Selon eux, l’obscurcissement de l’éther doit être levé par le chemin de la vertu humaine.

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Selon la physique quantique, notre réalité physique n’existe que lorsqu’elle est observée (état de particule) et que la matière redevient de l’énergie pure lorsque personne n’y prête attention (état d’onde).

Notre univers pourrait bien être de nature holographique. Un ordre implicite dans l’univers, une unité à un niveau plus profond qui se déploie extérieurement comme des choses séparées.

– David Bohm (1917-1992) physicien quantique

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LA VISION COSMOTHÉANDRIQUE

La vision du monde suppose que nous vivons dans une seule réalité dynamique dans laquelle le divin, le cosmique et l’humain sont impliqués et appartiennent les uns aux autres. Chez l’homme, ces trois dimensions sont appelées respectivement l’esprit, l’âme et le corps. Ces trois dimensions ne peuvent être considérées séparément, mais leur cohérence ne peut être expérimentée que par l’être humain avec une réceptivité active, à partir de la conscience.

FRACTAL

est un motif géométrique récursif qui se répète à l’infini à différentes échelles. Voir par exemple les bronches du corps humain. Lorsque nous zoomons sur un objet fractal, nous constatons que le motif de l’objet au niveau macro se répète au niveau micro, quelle que soit la profondeur du zoom.

THÉORIE DU CHAOS

a découvert l’existence de 4 attracteurs cosmiques de base : le point, le cycle, le tore et l’attracteur étrange. L’attracteur peut être décrit comme la force de la nature qui crée l’ordre à partir du chaos. Le chaos est attiré par l’attracteur et crée un ordre caché. Les attracteurs de la théorie du chaos forment la force que le philosophe grec Aristote appelait ‘entéléchie’ (finalité). Le but qui attire les événements vers lui.

PARADIGME HOLOGRAPHIQUE

L’univers est comme un entrepôt géant de différentes fréquences électromagnétiques qui définissent simultanément plusieurs niveaux de réalité. Le cerveau ne décode (selon l’analyse de Fourier) qu’un seul canal de cette bouillie de fréquences électrostatiques de l’univers et construit à partir de celui-ci sa représentation interne de la réalité.

THÉORIE QUANTIQUE DU CERVEAU

La conscience n’est pas un ‘épiphénomène’, le résultat de l’activité cérébrale. Le cerveau est comme une grande antenne ou un récepteur d’une conscience universelle qui est omniprésente dans l’univers.

THÉORIE DE L’HADO

Comme tout phénomène est à l’origine une énergie résonnée, nous pouvons modifier la substance en changeant sa vibration.

EFFET HADO

Hado est un modèle vibratoire intrinsèque au niveau atomique de toute matière, la plus petite unité d’énergie. Sa base est l’énergie de la conscience humaine.

PHYSIQUE DE L’IMPLOSION

Déclare que la conscience de soi est la Lumière qui crée le monde matériel. Cette conscience universelle, que certains appellent aussi ‘Dieu’, pourrait-elle être le point zéro ou le point de silence de l’éther, l’attracteur fractal de la théorie du chaos qui attire à lui toute la lumière de l’univers – là où tout est Un ?

PHOTONS

sont des impulsions d’énergie électromagnétique. Lorsque les atomes absorbent ou dégagent de l’énergie, celle-ci est transférée sous la forme de photons. Un photon est une impulsion qui traverse l’éther / le champ d’énergie du point zéro.

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LE CHAMP D’ÉNERGIE DU POINT ZÉRO

Un segment d’espace peut être vide de matière, mais il n’est jamais exempt d’énergie ou, plutôt, de champs porteurs d’énergie. En fait, l’espace complètement vide est rempli d’une variété de champs complexes. Il s’agit de champs dans le vide quantique – l’océan d’énergie qui s’étend jusqu’aux confins de l’univers. Les énergies du vide quantique sont intrinsèquement inobservables (malgré leurs effets observables). C’est pourquoi on les appelle des énergies « virtuelles ». Les énergies virtuelles du vide fluctuent autour de leur valeur la plus basse possible, c’est-à-dire la valeur résiduelle présente même au zéro absolu (-273°C). Elles sont donc également appelées énergies du point zéro, et leur champ d’énergie du point zéro. (Champ du point zéro ou ZPF).

Le champ d’énergie du point zéro est fondamental à tout égard. Sans ce champ, toute la matière composée d’atomes ne pourrait pas exister dans notre univers et les planètes ne tourneraient pas autour de leur soleil en trajectoires stables.
La communication du monde ne se fait pas dans le domaine visible d’Isaac Newton, mais dans le monde subatomique. Les cellules et l’ADN communiquent par le biais de fréquences vibratoires.

Le cerveau perçoit et enregistre le monde par le biais d’ondes pulsées.
L’univers est sous-tendu par une sous-structure qui est essentiellement un support d’enregistrement pour tout, permettant à tout de communiquer avec tout. Les gens sont inextricablement liés à leur environnement. La conscience vivante n’est pas une entité séparée, mais contribue à la cohérence (l’ordre) du reste du monde.
La conscience humaine possède des capacités incroyables, par exemple celle de se soigner et de guérir le monde, et dans une certaine mesure celle de le rendre tel que nous le souhaitons.

Bibliographie
– ‘Souls of Distortion Awakening’, par Jan Wicherink
– ‘The Field’, par Lynne Mc Taggart
– ‘The Visionary Window’, par Amit Goswami

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“Un jour, lorsque nous aurons conquis l’éther, le vent, les marées et la gravité, nous commencerons à maîtriser… les énergies de l’amour. Ce jour-là, pour la deuxième fois dans l’histoire du monde, l’homme aura découvert le feu.

Plus nous pénétrons dans la matière, par des méthodes toujours plus puissantes, plus l’interdépendance des parties nous trouble. Chaque élément du Cosmos a émergé de tous les autres. Il est impossible de couper ce réseau ou de l’isoler sans qu’il ne s’effiloche de toutes parts.

La physique moderne ne sait plus si ce qu’elle tient entre ses mains est de l’énergie pure, ou de la pensée pure.”

– Pierre Teilhard de Chardin (1881-1955),
paléontologue, prêtre jésuite et théologien

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Tétraèdre étoilé

Cube de Métatron

Matrice vectorielle isotrope

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L’intériorisation

L’une des thèses de Teilhards de Chardin est que la nature peut ’s’intérioriser’, un terme issu du mysticisme. La matière a un ‘intérieur’, qu’il appelle aussi ‘psychisme’. Tous les phénomènes du monde abritent cet élément psychique, bien qu’en concentrations différentes. Selon Teilhard, cette énergie d’internalisation est la force motrice de l’évolution. Elle a donné lieu à trois ‘naissances’ : la cosmogenèse (la création de l’univers), la biogenèse (le passage de la matière inerte à la matière vivante) et la non-genèse (le passage à la conscience de soi). Avec la noogénèse apparaît le phénomène de l’homme, l’espèce que les biologistes appellent Homo sapiens.

Teilhard de Chardin compare les différences apparentes entre ces étapes avec le chauffage d’un solide : au début, la substance ne fait que se réchauffer, la fusion ne suit qu’après un certain temps. Le liquide se comporte très différemment de l’ancien solide, mais il est constitué des mêmes molécules. Il en va de même pour le passage à la phase gazeuse.

Point Oméga

Selon Teilhard de Chardin, l’espèce Homo sapiens s’est élevée au-dessus du niveau animal par le pouvoir de l’intériorisation. Cela signifie que l’homme en tant qu’être pensant, avec sa capacité de réflexion, est capable de transcender le cosmos et lui-même. Mais cette nouvelle forme de vie n’est pas la fin du processus d’évolution. Selon les réflexions de Teilhard de Chardin, l’humanité est en voie de réaliser une unité sociale toujours plus étroite.

Un premier pas sur cette voie a déjà été fait. En tant que première espèce, l’homme a réussi à coloniser le monde depuis son lieu d’origine en plusieurs courants, sans se diviser en différentes espèces.

Nous sommes invités à faire le pas suivant par le fait que le globe est infini (on peut toujours aller plus loin dans une certaine direction) mais à la fois pas infini (aller plus loin signifie à un certain moment passer par une route que l’on a empruntée auparavant). En fin de compte, selon Teilhard de Chardin, ce développement culminera dans un moment évolutif qu’il appelle le Point Oméga.

Christogenèse

C’est là qu’intervient, selon Teilhard de Chardin, la doctrine chrétienne : le point Oméga est selon lui l’état de l’humanité rachetée par le Christ. Les gens se sont intériorisés à tel point qu’ils sont devenus le corps mystique du Christ. Selon lui, cela n’est possible qu’après que le créateur se soit soumis au processus d’évolution, en devenant humain sous la forme de Jésus-Christ. Teilhard appelle cela la christogenèse. En vertu de son immersion au sein du monde, les grandes eaux de la matière sont, sans frémissement, chargées de vie. Et en même temps, par le contact avec le Christ, l’univers est devenu une seule hostie non mesurable. 

Le mal moral est réduit par Teilhard de Chardin à un mal nécessaire, un ‘déchet de l’évolution’. Le péché, à ses yeux, est l’expérience humaine de la pluralité. Pour Teilhard, la Multiplicité est un terme désignant l’état dynamique dans lequel se trouve nécessairement le processus d’évolution. Le but de l’évolution est le point Oméga, un état dans lequel la Création est complètement unie au Créateur par le processus d’intériorisation. Mais tant que cette unité ultime n’est pas atteinte, il y a pluralité.

– Pierre Teilhard de Chardin (1881-1955),
paléontologue, prêtre jésuite et théologien

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